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<p>De New York à Hong Kong, l’équipe de rédaction d’Art Basel partage ses recommandations</p>
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Le choix de la rédaction : huit expositions à découvrir en octobre

<p>Toutes les six semaines,&nbsp;l’équipe de rédaction d’Art Basel choisit ses expositions favorites à travers le globe.&nbsp;Voici huit expositions à ne pas manquer en octobre.</p>

<p><strong>« Poetry »<br>
Tobias Spichtig<br>
<strong><a href="https://www.artbasel.com/catalog/gallery/12454/Meredith-Rosen-Gallery" target="_blank">Meredith Rosen Gallery</a></strong>, New York<br>
Jusqu’au 21 octobre 2023</strong></p>
<p>Pour sa première exposition à la galerie <strong><a href="https://www.artbasel.com/catalog/gallery/12454/Meredith-Rosen-Gallery" target="_blank">Meredith Rosen</a></strong>, l’artiste suisse basé à Berlin présente une série de nouvelles peintures, dont des natures mortes, des compositions abstraites et des portraits. Ces derniers, qui représentent probablement des ami∙e∙s et des connaissances de l’artiste, constituent le cœur de l’exposition. Spichtig capture l’essence de ses modèles avec des couleurs intenses et des traits souvent brutaux. Comme le suggère le titre, il dépeint une communauté d’êtres poétiques : des loups-garous lunatiques forcés de vivre à notre époque, prêts à nous tailler en pièces. Sans comprendre ce qui se cache derrière leur regard, nous les contemplons avec admiration. P. S.</p>

<p><strong>Małgorzata Mirga-Tas<br>
<strong><a href="https://www.artbasel.com/catalog/gallery/1521/Frith-Street-Gallery" target="_blank">Frith Street Gallery</a></strong>, Londres<br>
Jusqu’au 11 novembre 2023</strong></p>
<p>Les tapisseries monumentales de Małgorzata Mirga-Tas au Pavillon Polonais se sont distinguées lors de la dernière Biennale de Venise. En collaboration avec un groupe de couturières, l’artiste romano-polonaise a réalisé un cycle extraordinaire d’images célébrant la culture romani en utilisant des chutes de tissu. Les images quotidiennes qu’elle a créées avec des morceaux de jupes et de châles sont magnifiques, à l’égal des fresques de la Renaissance du Palazzo Schifanoia qui ont servi de point de départ à la série. Mais au-delà des fioritures et des ornements, ce qui est en jeu dans la pratique de Mirga-Tas, c’est de rétablir la dignité d’un peuple persécuté pendant des siècles. L’artiste suit ce fil conducteur dans sa première exposition personnelle à la Frith Street Gallery, qui se présente comme une succession de portraits des habitants roms de la première génération du quartier de Nowa Huta – une expérience urbaine socialiste tristement célèbre dans l’est de Cracovie. C. M.</p>

<p><strong>« Killing TV »<br>
Exposition collective<br>
Tai Kwun, Hong Kong<br>
Jusqu’au 19 novembre 2023</strong></p>
<p>Parmi les œuvres sélectionnées par Jill Angel Chun et Tiffany Leung dans le cadre de cette exposition internationale et intergénérationnelle, on trouve <em>Through the Night Softly</em>
de <a href="https://www.artbasel.com/catalog/artist/7504/Chris-Burden" target="_blank">Chris Burden</a>. Diffusée en 1973 sous la forme d’une publicité télévisée, la vidéo montre Burden déplaçant son corps allongé et presque nu sur du verre brisé, les mains derrière le dos. L’intervention perturbe et s’approprie ce que Burden décrit comme la « mainmise omnipotente » de la télévision – un postulat que « Killing TV » prolonge. Prenons l’exemple de <em>mmm wow</em>
(2013) de Magdalen Wong. Des moniteurs posés sur le sol émettent des onomatopées telles que « mmm » et « oh », enregistrées à partir de publicités télévisées de Hong Kong, leurs images étant réduites à une sous-lumière hypnotique. S. B.</p>

<p><strong>« The Triumph of Being »<br>
Peter Uka<br>
<strong><a href="https://www.artbasel.com/catalog/gallery/2239/Mariane-Ibrahim" target="_blank">Mariane Ibrahim</a></strong>, Paris<br>
Du 13 octobre au 2 décembre 2023</strong></p>
<p>Ces deux dernières décennies, le retour à l’art figuratif a été adopté par une nouvelle vague de jeunes artistes noir∙e∙s : parmi eux∙elles, Peter Uka. Profondément ancré dans son héritage nigérian, son travail nous invite à explorer les souvenirs de son enfance, un lieu où convergent les coiffures afro, les jeans pattes d’éléphant, la musique et la danse. Les compositions d’Uka mettent en lumière l’impact de la mondialisation et les marqueurs culturels qui relient le Nigéria à l’Allemagne – pays dans lequel l’artiste s’est depuis établi. Avec une palette ornée de couleurs vibrantes et de motifs dynamiques, les fragments du quotidien révèlent la franche pureté de l’émotion humaine. T. D.</p>

<p><strong>« From Sugar To Shit »<br>
<a href="https://www.artbasel.com/catalog/artist/11466/Henry-Taylor" target="_blank">Henry Taylor</a><br><a href="https://www.artbasel.com/catalog/gallery/1153/Hauser-Wirth" target="_blank">Hauser & Wirth</a>, Paris<br>
Du 14 octobre 2023 au 7 janvier 2024</strong></p>
<p>Pour l’exposition inaugurale très attendue de la galerie <a href="https://www.artbasel.com/catalog/gallery/1153/Hauser-Wirth" target="_blank">Hauser & Wirth</a> à Paris – qui occupe un hôtel particulier néoclassique proche des Champs-Élysées, dans le 8<sup>e</sup> arrondissement –, l’artiste <em>angeleno</em> <a href="https://www.artbasel.com/catalog/artist/11466/Henry-Taylor" target="_blank">Henry Taylor</a> s’est approprié tout l'espace. Paris, avec son riche patrimoine artistique et ses collections muséales exceptionnelles, l’a certainement inspiré et constitue la toile de fond idéale pour sa nouvelle exposition. Avec une série de peintures, de sculptures et d’installations, créées en partie lors d’un séjour dans la capitale française en juin et juillet derniers, l’exposition confirme l’étendue de la pratique de l’artiste, qui s’est engagé à explorer divers aspects de l’expérience humaine résumant la nature brute, complexe et authentique de la vie. P. S.</p>

<p><strong>« Behold »<br>
María Magdalena Campos-Pons<br>
Brooklyn Museum, New York<br>
Jusqu’au 14 janvier 2024</strong></p>
<p>Les yeux qui nous regardent et les liens qui unissent les gens sont des motifs récurrents dans la grande exposition de María Magdalena Campos-Pons, qui célèbre quatre décennies de travail multimédia. Dans sa pratique, l’artiste s’inspire des expériences de sa famille cubaine pour évoquer les histoires mondiales de l’esclavage, de l’engagisme, de la maternité et de la migration. Les rituels de la Santeria, religion originaire de Cuba, sont invoqués à travers des gestes de guérison et sont liés à une conception complexe du soi, que Campos-Pons tente de capturer à travers son œil spirituel et son œil photographique. « Je viens de plusieurs endroits. Je vis avec cette dualité et cette multiplicité dans mon esprit, dans mon âme et dans mon corps. » E. B.</p>

<p><strong>« Happy Gas »<br>
<strong><a href="https://www.artbasel.com/catalog/artist/7958/Sarah-Lucas" target="_blank">Sarah Lucas</a></strong><br>
Tate Britain, Londres<br>
Jusqu’au 14 janvier 2024</strong></p>
<p>Avec plus de 75 œuvres, cette étude du travail de <strong><a href="https://www.artbasel.com/catalog/artist/7958/Sarah-Lucas" target="_blank">Sarah Lucas</a></strong> montre comment l’artiste britannique explore, depuis plus de quatre décennies, le corps humain, la mortalité et les expériences de sexe, de classe et de genre avec irrévérence. « Happy Gas », organisée en étroite collaboration avec l’artiste, prend la chaise comme point de départ : bon nombre des œuvres les plus connues de Sarah Lucas présentent des formes exubérantes et des organes génitaux surdimensionnés – réalisés dans des matériaux allant du bronze aux bas rembourrés – sur des chaises. « J’ai décidé d’accrocher l’exposition principalement sur des chaises. De la même manière que j’accroche des sculptures sur des chaises », explique l’artiste. Sarah Lucas recompose ces pièces domestiques – sans parler de la forme féminine – en sujets empreints d’une sexualité et d’un désir manifestes, leur donnant la possibilité d’être vus d’un œil nouveau. E. M.</p>

<p><a href="https://www.artbasel.com/catalog/artist/8308/James-Lee-Byars"></a><strong><a href="https://www.artbasel.com/catalog/artist/8308/James-Lee-Byars">James Lee Byars</a></strong><br>
Pirelli HangarBicocca, Milan<br>
Du 12 octobre 2023 au 18 février 2024</p>
<p><a href="https://www.artbasel.com/catalog/artist/8308/James-Lee-Byars"></a><strong><a href="https://www.artbasel.com/catalog/artist/8308/James-Lee-Byars">James Lee Byars</a></strong> était un artiste préoccupé par la transcendance. Avec ses sculptures, ses installations et ses performances, il a écrit le scénario d’un roman dont il est le héros, à la recherche inlassable de l’infini. Une anecdote (apocryphe ?) résume parfaitement le personnage qu’était Byars. Un jour, à l’improviste, il appela du Caire son galeriste Michael Werner, le pressant d’envoyer de l’argent. Il pensait avoir trouvé des artisans capables de souffler l’or comme du verre et espérait commander une sphère de la taille de son cœur. Peu de temps après, il est mort. Rassemblant des œuvres couvrant la carrière nomade de Byars, cette exposition ambitieuse promet d’être un jalon incontournable dans l’héritage de l’artiste le plus alchimiste du 20<sup>e</sup> siècle. C. M.</p>
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<p>L’équipe de rédaction d’Art Basel est composée de&nbsp;Juliette Amoros, Emily Butler, Karim Crippa, Tifenn Durand, Jeni Fulton, Coline Milliard, Alicia Reuter et Patrick Steffen. Les rédactrices associées sont Stephanie Bailey, Kimberly Bradley et Emily McDermott.</p>
<p>Publié le 4 octobre&nbsp;2023.</p>
<p>Légende de l’image en pleine page&nbsp;: James Lee Byars, <em>The Diamond Floor</em>, 1995. © The Estate of James Lee Byars, courtesy of Michael Werner Gallery, New York and London.</p>

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<p>Exposée à Bamako et Miami, l’artiste cubaine met en lumière de puissantes histoires de résilience et d’identité<br></p>


Stories

Les récits non-dits de María Magdalena Campos-Pons

<p>Sadie Coles revisite l’origine de sa galerie et son amitié avec Sarah Lucas, la star des Young British Artists<br></p>


« J’ai été captivée par son énergie et attitude »

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<p>Peter Hujar, Egon Schiele ou encore Mary Obering… elles présenteront des artistes exceptionnel∙le∙s durant la foire<br></p>

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