Sept points clés de l’enquête 2025 sur le collectionnisme mondial

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Les nouveaux mécènes du monde de l’art sont jeunes, à l’aise avec le numérique et, de plus en plus souvent, des femmes

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L’Enquête d’Art Basel et UBS sur le collectionnisme mondial 2025, réalisée par le Dr Clare McAndrew d’Arts Economics, offre un aperçu saisissant d’un marché en pleine transformation. L’étude interroge la manière dont les collectionneur·euse·s millennials et de la génération Z, ainsi qu’un nombre croissant de femmes, redéfinissent ce que signifie collectionner l’art à une époque où l’accès numérique et la conscience sociale façonnent le goût et la valeur.

Voici sept des résultats les plus marquants.

L’art demeure une priorité

Malgré l’incertitude mondiale, les collectionneur·euse·s fortuné·e·s ont continué d’investir massivement dans l’art. En 2025, ils ont consacré en moyenne 20 % de leur patrimoine à leurs collections, contre 15 % l’année précédente. Chez la génération Z, ce chiffre s’élève à 26 %, suggérant que les plus jeunes collectionneur·euse·s considèrent l’art à la fois comme un actif financier et comme une source de sens.

Les collectionneuses élargissent le champ

Les femmes reconfigurent le marché de l’art mondial, tant par son ampleur que par sa portée. Dans toutes les régions, les femmes fortunées ont dépensé 46 % de plus que les hommes en œuvres d’art et antiquités en 2024, les millennials et la génération Z menant cette tendance. Elles se sont également montrées plus audacieuses dans leurs choix : plus de la moitié ont déclaré avoir acheté des œuvres d’artistes inconnus, et près de la moitié des pièces dans les collections féminines sont signées par des femmes artistes. Aux États-Unis et au Japon, cette proportion dépasse 50 %.

Le Dr Clare McAndrew observe que les femmes « sont tout aussi conscientes du risque, mais plus disposées à l’assumer en pratique », explorant souvent de nouveaux médiums et soutenant les voix émergentes. Leur influence contribue à un paysage du collectionnisme plus équilibré et diversifié.

Collectionner, c’est affirmer son identité et sa culture

Si les baby-boomers demeurent en tête des dépenses en beaux-arts, les jeunes collectionneur·euse·s élargissent leurs horizons. Les millennials manifestent un intérêt particulier pour le design, les arts décoratifs et la joaillerie, tandis que la génération Z se concentre sur les baskets, les sacs de luxe et les articles de sport de collection. Le collectionnisme, qu’il s’agisse d’œuvres d’art ou d’objets de collection, est devenu le reflet d’une identité et d’une culture.

L’art numérique est devenu grand public

L’art numérique n’est plus un intérêt de niche. Plus de la moitié de l’ensemble des répondants ont déclaré avoir acheté des œuvres numériques cette année, ce qui en fait la troisième catégorie la plus importante des dépenses en beaux-arts, juste derrière la peinture et la sculpture. La France et le Japon affichent des niveaux de participation particulièrement élevés. Pour les collectionneur·euse·s de la génération Z, l’art numérique est le prolongement de leur vie quotidienne, où l’art, la technologie et la communauté se rencontrent à l’écran aussi naturellement que dans une galerie.

Les réseaux sociaux et les nouveaux canaux transforment les habitudes d’achat

Les modes d’acquisition évoluent rapidement. Les galeries demeurent centrales, mais 51 % des collectionneur·euse·s fortuné·e·s ont effectué des achats via Instagram, en forte hausse par rapport aux années précédentes. Les foires d’art continuent également de prospérer, plus de la moitié des répondants ayant réalisé des achats liés à des foires. Aujourd’hui, les collectionneur·euse·s découvrent et achètent à travers de multiples canaux, mêlant navigation numérique et rencontres physiques.

Le lien entre collectionneur·euse·s et artistes s’est fait plus personnel. L’enquête révèle une augmentation notable des achats directs auprès des artistes, tant en ligne qu’à l’occasion de visites d’ateliers. Les collectionneur·euse·s recherchent l’authenticité et l’intimité dans leurs acquisitions, souhaitant connaître les personnes et les histoires derrière les œuvres qu’iels achètent. Les visites d’atelier sont passées à une moyenne de sept par an en 2024, avec huit prévues pour 2025. Cet engagement direct témoigne d’une évolution vers un marché de l’art plus transparent et centré sur l’humain.

L’engagement, et non l’exclusivité, définit le collectionneur moderne

Les collectionneur·euse·s sont aujourd’hui partout. En 2024, un individu fortuné moyen a assisté à 48 événements liés à l’art, des expositions aux foires en passant par les visites d’ateliers d’artistes – davantage qu’avant la pandémie. Les femmes visitent davantage d’expositions, et les jeunes générations prévoient d’assister à encore plus d’événements en 2025. Résultat : un monde de l’art où collectionner résonne avec expérience collective et engagement communautaire.

La nouvelle génération associe collectionnisme et engagement

À mesure que la richesse change de mains, les valeurs évoluent également. Paul Donovan, économiste en chef d’UBS, qualifie ce phénomène de « grand transfert de richesse », et il reconfigure les priorités du collectionnisme. Les jeunes acheteurs sont motivés autant par le sens que par la valeur marchande. Ils sont attirés par l’art qui parle d’identité, de communauté et d’engagement. Pour beaucoup, collectionner est une manière d’exprimer qui iels sont et ce en quoi iels croient, et ne se résume pas à une expression de leur richesse.

L’Enquête sur le collectionnisme mondial 2025 révèle un monde de l’art plus diversifié, plus connecté et plus curieux que jamais. Les femmes mènent les dépenses, les jeunes générations redéfinissent le goût, et les outils numériques ouvrent les portes à de nouvelles possibilités. Le collectionnisme est devenu à la fois plus personnel et plus global, porté par la curiosité, la créativité et le désir de s’engager directement auprès de l’art et des artistes qui façonnent notre époque.

Légendes et crédits

L’Enquête est la douzième d’une série menée en collaboration avec Arts Economics et UBS. Elle couvre désormais 10 marchés, avec des réponses de 3 100 individus fortunés, dont 1 575 femmes, et reste l’une des plus vastes enquêtes sur les collectionneur·euse·s fortuné·e·s au monde.

Téléchargez l’Enquête ici.

Légende de l'image d'en-tête : Vue d'Art Basel 2025. Photographie de Matthieu Croizier.

Traduction française : Art Basel.